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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 20:31

Frédéric Mistral - Contes de Provence aux Editions Ouest-France

Collecte choisie et présentée par Françoise Morvan

 

Livre offert par mon gendre et ma fille pour que j'enrichisse mon répertoire.

 

J'avais émis le souhait de préparer un spectacle de contes provençaux.

En effet, fille de Provence, je regrette que nous ayions oublié l'essentiel de notre culture face à l'afflux de touristes et de nouveaux habitants venus des quatre coins de la France et du monde.

Accueillir est formidable, accepter est merveilleux, intégrer encore mieux ... Mais pourquoi, ici, a-t-on abandonné toutes nos traditions, nos chansons, nos contes alors qu'en Bretagne ou au Pays Basque la culture est restée à peu près intacte ?

Voilà une question qui me taraude depuis longtemps !

J'ai alors eu envie de me plonger dans cette culture, celle de mes arrière-grands-parents et de la partager ensuite.

Ce livre est intéressant à plus d'un titre. D'abord, évidemment, pour les contes et légendes qu'il contient. Et puis, on y découvre un Frédéric Mistral assez peu connu, le prosateur. En effet, nous connaissons surtout le poète. Ces contes sont racontés dans une langue précise et savoureuse.

Merci donc Caroline et Thierry de m'avoir permis de les découvrir, j'y ai trouvé quelques petites merveilles à conter. Il ne me reste plus qu'à me les approprier et les travailler.

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commentaires

M
<br /> Les accords, les fautes d'orthographe sont inexcusables. J'aurais dû me relire avant.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Pour tout te dire, ça me fait bien plaisir ! Tu es ainsi obligé d'excuser les miennes lorsque j'en fais, emportée par mon élan et que je relis en diagonale ! D'autant plus que je n'ai pas<br /> encore tout compris du fonctionnement de ces logiciels particulièrement sur Facebook et que je n'arrive pas à corriger lorsque c'est publié ! Est-ce d'ailleurs faisable ? Je n'en sais rien !<br /> Petit truc marrant, j'ai vécu à Cuers entre 1975 et 1985, j'y ai connu pas mal de gens, nous avons peut-être eu des copains communs à des moments différents ! Et mon collègue de CP/CE, arrivé<br /> dans l'école il y a deux ans est originaire de Cuers où sa mère était directrice d'école maternelle. On se marre bien en se rappelant des gens ou des histoires tordues cuersoises !<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Je crois que je vais encore me fâcher avec du monde. En Bretagne, il m'a semblé que la défense de la culture bretonne était accompagnée d'une idéologie non-dite, voire niée, qui se rapprochait<br /> dangereusement de l'extrême-droite et de ses penchants xénophobes à l'exclusion. Pour faire simple on naît breton, on ne le devient pas. Pour en avoir parlé avec des irlandais ou des basques, j'ai<br /> eu l'impression d'y voir la même haine de l'autre, chez eux. Cela peut être très propre, très libéral, comme les classe bilingues en Bretagne. Il y en a de vraies, dans quelques bourg du fin fond<br /> de la campagne, mais la plupart sont dans des villes, dans des quartiers plus favorisés, et l'option breton est un moyen pour les parents de contourner la mixité scolaire. On trouve des classes<br /> bilingues, des écoles Diwan dans des endroits où on n'a jamais parlé breton, et combien d'enfants d'enseignants, de médecins, d'architectes, dans ces classes... comme dans les classes européenne,<br /> ou les classes culturelles. L'école privée a fait beaucoup de mal à l'éducation nationale, en Bretagne.<br /> Sur l'architecture, tu as mille fois raison, et là, c'est pareil partout. Cubes, baies vitrées, rien d'adapté au climat. Juste un décor local, typique, ocres dans le sud, ardoises dans le nord. On<br /> se rapproche du Canada, où les maison sont des cubes de béton, sur lesquels sont clippés des façades en plastique. Quand on en a marre du style roccoco, on change la façade et on se retrouve avec<br /> une maison de style victorien, par exemple.<br /> Hyères aujourd'hui, les champs, les marais, la côte, tout est recouvert de cubes, de lotissements. La ville est devenue rose, et ils ont rasé les platanes de la place de la cathédrale. J'ai choisi<br /> d'aller vivre ailleurs, un peu plus loin. Je ne reconnais plus la ville de mon adolescence.<br /> Tu vois, je suis arrivé à Cuers, à huit ans, et je ne parlais pas un mot de provençal. A dix-huit an, je m'exprimais tout à fait correctement dans cet espèce de patois où les mots et la syntaxe<br /> française se mêlait de provençal et d'arabe. Et cette langue, je l'ai utilisé en classe, après, quoiqu'en ait pensé le prof de français de l'école normale - c'est dans le var qu'on parle le plus<br /> mauvais français, avait-il dit, ce natif du jardin de la France.<br /> C'est à nous, à toi, de faire passer un peu de cette culture, qui sera différente à chaque génération. On peut la regretter, comme les instits que j'ai eu à Cuers regrettaient que leurs élèves ne<br /> connaissent plus le provençal, celui de Mistral. Mais pas la figer, sinon à exclure les Autres.<br /> Il y a une chanson d'Anis qui dit, "Là où sont mes pieds, c'est chez moi".<br /> Ceci étant c'est très court, ce que j'écris, plein de raccourcis qui nécessiteraient des précisions, une longue discussion, sous un tilleul, à la terrasse d'un café.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Je suis globalement d'accord avec toi. Pour les écoles bilingues, j'ignorais ce que tu me dis des écoles bretonnes. Le Pays Basque, je connais mieux, c'est là que mon grand-père paternel est né.<br /> J'y ai passé tous mes étés pendant vingt-ans et je n'y ai pas senti ce vent de xénophobie. C'était il y a ... poufff ! plus que ça ! Les choses ont peut-être changé... Bien entendu, je pense<br /> comme toi, que l'école privée, en Bretagne ou ailleurs, a fait beaucoup de mal à l'école publique. Je ne regrette pas la langue de Mistral, non, d'ailleurs, il n'y a pas UNE langue<br /> provençale mais des dialectes différents : littoral, intérieur, Marseille... je me moque que celle de Mistral soit la plus pure ou la seule vraie. C'est d'ailleurs un débat élitiste qui a<br /> déjà eu lieu au XIX° siècle. Ce qui me gêne, c'est l'uniformité. Bien sûr, en tant qu'instit, je transmets comme tu dis, à des petits qui tombent des nues lorsque je m'exprime parfois dans<br /> ces discussions à bâtons rompus que j'aime avoir avec eux. C'était facile lorsque nous étions enfants de s'approprier cette langue bien particulière (français/provençal/arabe) que tu as<br /> découverte à Cuers car tout le monde la parlait. C'est cela qui est regrettable : nous ne sommes plus qu'une poignée ! Les enfants ne peuvent plus l'assimiler, ils n'en sont plus baignés. Ceci<br /> dit, je te rassure, pas de haine de l'autre chez moi, jamais, peut-être parfois un agacement un peu vif face à une forme de "colonisation" et de mépris de "l'indigène"... Mais cela qui peut me le<br /> reprocher ? Je pourrais répondre à la chanson d'Anis par une chanson de Brassens "Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part"... Je ne suis ni d'ici ni d'ailleurs, du Var, oui puisque<br /> j'y ai presque toujours vécu mais par hasard... je suis aussi de ce Pays Basque où j'ai vécu des moments de bonheur, du Béarn où ma grand-mère est née et où j'ai vécu aussi, de l'Aubrac dont je<br /> suis tombée amoureuse, mais également de tous les endroits avec lesquels je vibre à l'unisson... Ma petite remarque sur la Provence dénaturée nous emmène plus loin que ce que je voulais dire<br /> dans mon petit article... Effectivement, le débat mériterait une plus longue discussion<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Pour avoir longtemps vécu en Provence, puis en Bretagne, marié à une Corse, et maintenant "rynioné", je peux te dire que la culture provençale est bien vivante, autant que les autres. Non seulement<br /> les langues régionales ont déformé le français à leur sauce, mais les cultures populaires transparaissent, modes de vie, habitats, habitudes, amour et colère, même l'administration! On sait vite où<br /> on est, on sait vite d'où on est.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Tu avais dit que nous ne serions pas toujours d'accord et aurions des discussions enflammées : en voici peut-être une. Bien sûr qu'on sait où on est et d'où l'on vient, mais sur le littoral<br /> provençal, si peu de gens ont des racines locales... Dans ma classe, nous sommes 4 moi y compris. Les gamins ne mangent pas l'ail ("ça pique!") ni les anchois ("j'aime pas!"), si tu leur dis:<br /> "boulègue, gabian, estrasse, guingasse" ou autres mots venus du provençal et que tous ceux de ma génération connaissaient, ils ne savent pas de quoi tu parles ! Normal, ces mots ne sont pas<br /> employés par leurs parents. Les histoires racontées par les anciens, plus personne ou presque ne s'en souvient. Il reste le folklore, la pétanque, le pastis, et ce "putain" qui nous sert de<br /> ponctuation ! C'est peu, non ? L'habitat, disais-tu, ici, à Hyères, on démolit tout au fur et à mesure pour bâtir des immeubles qui se ressemblent tous et que je trouve moches. Ils sont vendus<br /> "avec tout le confort" et avec de larges ouvertures côté mistral et des baies vitrées; résultat: on y colle l'air conditionné ! La langue : une seule école bilingue dans le Var, comparé au Pays<br /> Basque, c'est peu non ?Alors, j'ai envie de dénicher quelques contes, que je conterai en français puisque je ne parle pas le provençal non plus, et de les partager. Ceci dit, tu as raison, les<br /> langues régionales ont enrichi le français et oui, on manifeste son amour, sa douleur, sa joie et sa colère de façon différente suivant nos origines.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Je ne doute pas une seul instant, que tu t'en tireras comme un chef!<br /> Et moi, je viendrai savourer ma joie de t'avoir fait plaisir en t'écoutant...<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Et bien merci encore. Je travaille donc à ta joie ! Chouette programme !<br /> <br /> <br /> <br />

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